Ouais H-S, on a dit à peu près la même chose. N'empêche, je suis contente de ne pas être un Homme, je vis très bien le fait de n'avoir pas peur de tout ce qui est différent de moi.
Bapt a écrit:
sinon, l'autre jour jme suis rendu compte que l'homosexualité en fait c'est juste comme la main avec laquelle t'écris. Yen a qui sont droitiers, d'autres gauchers, pis pendant un certain temps quand même les gauchers étaient vus comme des créations de satan
Tous, je vous annonce que vous avez maintenant à redoubler d'efforts pour que je vous considère encore une fois comme la Voix de la Sagesse, Bapt ayant pris la tête de la compétition ici.
Bapt a écrit:mais en vrai, c'est qu'une question de morale, mais là ça devient vraiment ambigu, parce que pourquoi ceux qui fantasment sur les animaux n'auraient pas le droit de le revendiquer ? En quoi baiser une chèvre, c'est moins bien que baiser une personne du même sexe ? Quelles sont les limites acceptables de la morale de chaque individu ? A partir de quand peut-on se permettre de penser qu'une caractéristique (je sais pas comment appeler ça autrement) d'une personne est mauvaise ?
Selon moi la limite est dans le caractère consensuel des relations, et dans le fait de ne pas blesser l'autre être.
Exemples:
-Selon moi la pédophilie est quelque chose de mauvais parce que les enfants ne sont pas consentants et que c'est une violence psychologique et/ou physique intense pour eux (même si je suis consciente qu'il s'agit d'une maladie et que la pédophilie n'est pas toujours (jamais?) un choix).
-Le fait de baiser une chèvre est également mal selon mes critères, parce que la chèvre peut être victime de violence.
- Là où il y a une nuance, c'est que je ne considère pas qu'un individu (homme ou femme) qui se fait pénétrer par un animal (lequel est nécessairement d'accord, s'il se donne la peine de procéder) commet un acte moralement inacceptable. On peut trouver ça aussi tordu et dégoûtant qu'on veut, du moment qu'il n'y a pas de mal... bah voilà, y'a pas de mal.
- Quelqu'un qui se tape un cadavre, c'est dirt, mais encore une fois, y'a pas de mal, donc grand bien lui fasse.
Après, je trouve quand même que les exemples que je viens de donner sont assez différents de l'homosexualité, dans la mesure où il s'agit de deux êtres humains vivants et consentants, citoyens libres du monde (ce qui signifie: possédant les mêmes droits et responsabilités que tous les autres humains)